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Archive for the ‘Anecdote’ Category

仕事

« Comment ça se passe le boulot ? Pas trop dur ? »
« -Écoute, c’est drôle que tu me poses cette question, puisque j’ai en tête quelques anecdotes et comportement amusants, parfois étranges que j’ai pu remarquer depuis que j’ai rejoint Rakuten. En voici une petite liste commentée non exhaustive.

Les gens se baladent en pantoufles au bureau.
Il existe au Japon, un principe très encrée dans la culture, qui est qu’on se déchausse quand on rentre dans un bâtiment.
Cette coutume ancestrale, dont j’ignore l’origine, se perpétue de nos jours sans doute pour des questions de confort et de propreté. Ainsi de nos jours, chez le médecin, dans sa salle de sport favorite, dans les neko cafés, dans les temples, les écoles, et bien sur dans les maisons, on se déchausse à l’entrée.
Même dans le monde très strict du travail, où le costume-cravate est encore largement répandu, on croise donc des salary-man, chemise blanche impeccable et costard sombre, avec des pantoufles Uniqlo.

Le premier jour de travail de l’année civile, on se rend au temple pour prier pour la bonne fortune et la prospérité de l’entreprise en cette nouvelle année.
Au Japon, les religions dominantes que sont le Bouddhisme et le Shintoïsme n’ont pas la même connotation qu’en Occident. Ces religions sont, à mon sens, un style de vie agrémentées de quelques coutumes « religieuses » qui relèvent plus du folklore, (comme les 祭り ou festivals dont j’ai fait plusieurs articles) que de strictes pratiquent religieuses. Pour donner une idée, le 禅 (Zen), est en France assimilé par les non initiés à un mode de vie, une philosophie, mais est ici (et historiquement) une religion, une forme de Bouddhisme basée sur la méditation.
Le 3 janvier, le matin était donc consacré à une conférence « de nouvelle année » (celle-ci professionnelle) et l’après-midi libre pour les employés, qui se rendirent au temple.


A la cafétéria, il y a un coin sushi, un coin ramen, un coin curry, un coin soba …
Japon oblige, la cafétéria reflète la cuisine locale, et alors qu’elle est un simple restaurant d’entreprise pour l’habitant local, elle se transforme en restaurant japonais exotique pour le français que je suis.

Les gardiens disent bonjour le matin (お早うございます) et au revoir (お疲れ様でした) le soir à chaque employé de la boite.
De manière générale, lorsqu’on croise quelqu’un dans les couloirs, à la fin d’une réunion, on utilise la formule de politesse お疲れ様でした (Otsukaresamadeshita), sorte de salutation formelle multi-usages universellement utilisées dans le Monde du travail japonais, et plus généralement dans la vie de tous les jours.

Il y a un salon de 整体 dans l’entreprise.
Il est courant d’avoir une cafétéria ou salle de gym dans une entreprise, et bien ici il y a en plus un salon de 整体 (Seitai) sorte de technique de relaxation/massage, entre l’ostéopathie et la kinésithérapie, très répandue au Japon. Très pratique pour réparer les mauvaises postures du travail.

Les japonais restent tard au boulot, les étrangers partent tôt.
Ce phénomène est encore très visible, même dans une boite qui s’ouvre de plus en plus vers le Monde. La mentalité du « C’est bien Tanaka-kun, tu travailles dur ! », avec dans ce contexte, le « travaille dur » signifie « fait beaucoup d’heures supplémentaires ». Les quelques étrangers de la boite, dont je fais partie, proposent un contre mouvement à ce mode de pensée, et rentrent à des heures raisonnables (18h45-19h).

Les hommes se recoiffent dans les toilettes.
Quand je dis ça, j’entends « passent plusieurs minutes devant la glace, à retoucher leur coiffure ». Je croyais cette coutume réservée à ces dames, mais elle s’applique aussi à ces messieurs ici.

A Rakuten, tous les employés apprennent l’anglais, de manière relativement intensive pour ceux qui ont des difficultés (plusieurs heures de cours par jour !) et passent des tests de TOEIC tous les mois jusqu’à avoir plus de 800 points. Ce vaste plan, appelé English-nization, s’inscrit dans la vision globale de la compagnie de devenir une multinationale de premier plan.


Pour conclure ce premier recueil d’anecdotes sur une remarque un peu plus recherchée, je dirais que le travail que je fais ici n’est pas si loin de celui que je faisais en France, mais paradoxalement avec beaucoup plus de liberté. Cette liberté vient probablement de la composition de l’équipe, 50% non japonaise, que l’exempte des nombreux règles implicites ou non qui s’appliquent aux équipes japonaises traditionnelles. En réalité, ces règles sont sensées s’appliquer aussi à l’équipe, c’est juste que nous les ignorons ou les contournons parce qu’elles sont absurdes ou contre-productives, chose qu’un japonais ne fera pas par définition.
« Les managers ne sont pas formés pour manager des étrangers » m’a dit une fois un de mes managers japonais. Il a entièrement raison, car au Japon le manager est le représentent d’une hiérarchie de fer, cette hiérarchie se forgeant avec l’ancienneté dans l’entreprise, et ne nécessite pas forcement de formation ni de compétence, ce qui rend par conséquent difficile le management de gens ne rentrant pas dans le moule.
Pour ceux qui veulent avoir un aperçu de ce dont je parle, je leur conseille un très bon film « Tokyo Sonata », qui raconte l’histoire d’un chef de section de 40 ans qui se retrouve au chômage dans ce Japon où un travail est pour la vie. Il passe alors un entretien d’embauche :
« Qu’est-ce ce que vous savez faire ? », lui demande-t-on.
« – J’étais chef de section … », qu’il répond.
« – Oui, d’accord mais qu’est ce que vous avez comme compétences ? »
« – …. (long silence) … Je … Je suis doué en Karaoké … »

A suivre …

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Un an passé loin de la France, un an presque sans travailler, et par conséquent un an sans consommer ou presque. Parce que en tant qu’ingénieur, je consommais, comme à peu près tout le monde dans notre bonne vieille société de consommation, beaucoup, trop, certains diront.

Je consommais pour me donner contenance, pour justifier de mon status, parce que ça déstresse, pour plein de raisons, plus ou moins mauvaises somme toute, je vous renvoie vers mon article Ikea, parfois c’est juste incontrôlable, ce besoin, ou juste cette envie, au final on ne sait plus trop, de consommer, d’avantage, bref.

Et me voilà à un an de tout ça, et avec un budget de plus en plus réduit je ne vous cacherais pas que mon besoin de consommation en a pris un sacré coup.
Mais alors qu’est ce qu’il reste ? Et bien justement j’y viens, avec 5 (cinq) objets que j’ai achetés cette année, et que j’ai sélectionnés comme les plus utiles dans mon quotidien, les plus significatifs, ou juste les plus symboliques.

(Petite note préliminaire, n’ayant habité que des appartements meublés depuis le début de mon séjour, vous ne verrez pas ici de lit, frigo, machine à laver ou autres objets électroménagers indispensables (?) à la survie de l’homme moderne).

    Un vélo :

Dans une ville comme Tokyo, avoir un vélo est a mon sens tout simplement indispensable.
Pour faire des courses, aller à la gare, surtout que la ville est dotée des infrastructures pour accueillir les vélos, parmi lesquels on notera les parkings de vélos devant les supermarchés, où l’on peut mettre sans trop de souci une cinquantaine, voir une centaine de vélos ; les parking sous-terrains ou aériens de plusieurs niveaux à proximité des gares (plusieurs milliers de vélos) etc.

Prix : 16 000¥. Plus la contravention pour stationnement prolongé interdit 5000¥ (en quatre mois, c’est moins cher que de payer le parking donc bon).

    Un fauteuil :

Ce petit fauteuil est tout à caractéristique du Japon : pratique, compact, mais pas très confortable pour un étranger un peu grand comme moi (mais au final il m’aura bien servi et continue de le faire). Facilement transportable, il se pose volontiers sur une chaise pour la rendre plus confortable, par terre, ou sur un lit, etc.
Il possède donc un rapport place/confort intrinsèquement assez interessant, ce qui lui confère un intérêt assez fort, dans ce pays où la place est un facteur important.
Notez que l’inclinaison du dossier est réglable façon clic-clac.

Prix : 2000¥. Plus le petit coussin 200¥.

    Un sac Muji :

Simple, léger, compact, sobre, là encore un article qui a sa marque du Japon, et comme on n’en trouve que chez Muji. Il m’accompagne partout, et peut contenir un petit parapluie, une petite bouteille d’eau, un cahier de notes, quelques livres, un porte-feuilles, un baladeur MP3, que demander de plus ?!

Prix : 1500 ¥ au Muji du coin.

    Un 蚊取線香 (katorisenkô) :

Est une sorte de bâton d’encens en forme de spirale. Il est utilisé au Japon depuis des temps ancestraux pour, comme son nom l’indique, faire fuir les moustiques. On le fait brûler dehors, en général devant une fenêtre par exemple.
En réalité, de nos jours la plupart des maisons japonaises sont équipées de fenêtres avec moustiquaire coulissante en dure intégrée dans la fenêtre, ce qui est incroyablement pratique et judicieux. Ceci étant, et avec l’utilisation de plus en plus rependues des climatisations, le カトリセンコ est devenu plus ou moins obsolète.
Il est revenu en force cette été, avec les réductions d’énergies (et donc de climatisation) en vigueur.

Prix : dans les 600¥ qui correspond à un bâtonnet par jour pendant un mois.

    Un 算盤 (soloban) ou boulier :

Anecdotique, au pays des nouvelles technologies, il est une métaphore du Japon de mon point de vue : sobre, beau, mystérieux, mais pratique si on sait comment le manier.
Actuellement, les jeunes japonais ne savent plus se servir de cet objet d’un autre temps, il n’en reste pas moins un bel objet à mon sens.

Prix : 30¥ dans un magasin d’occas’.

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花見

C‘est le printemps ! Oui, le printemps ne se soucie guère des histoires de tsunami, tremblements de terre et autre catastrophe nucléaire.
Le début du printemps au Japon est synonyme de 桜 (cerisiers en fleurs), et de la chaleureuse coutume qui les accompagne, coutume qu’on nomme ici 花見 (Hanami : regarder les fleurs).
Les cerisiers en fleurs sont un spectacle reposant et magnifique, et cette période de l’année coïncide avec le début des beaux jours, le soleil commence à être chaleureux, il fait bon en journée, les gens ont envie de sortir et de se balader.


Mélangez ces ingrédient dans un grand parc avec de préférence des cerisiers en fleurs, ajouter quelques amis, une pincée de boissons et de nourriture façon pic-nique, et vous obtenez le Hanami.

Les cerisiers en fleurs sont le prétexte, le Hanami est la conséquence. Le Hanami ce sont des gens qui envahissent littéralement les parcs, à tel point que les téléphones portables ne passent plus. Le Hanami ce sont des japonais qui se regroupent pour festoyer joyeusement et sans retenue aucune comme j’ai pu le lire çà et là. Le Hanami c’est juste une grande réunion, où on oublie les tracas de la vie et on passe un bon moment.


Chacun amène donc sa petite bâche bleue, quelques collations à boire et à manger, sa bonne humeur, ses amis et voilà. Les Hanamis ne sont peut être jamais tombé aussi bien cette année. Les gens avaient besoin de ça pour décompresser, pour effacer un peu ce qui s’est passé durant ce mois de mars mouvementé, et pour chercher la force d’avancer, encore et toujours, dans ces prochains mois, qui ne s’annoncent pas forcément comme un long fleuve tranquille. Ce qui reste tranquille à Tôkyô, c’est le japonais, impassible et constructif, lucide mais tourné vers l’avenir.


せっかくだから、お花見を楽しもう!

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猫カフェ (neko café) n’est pas nécessairement, comme son nom pourrait le laisser croire, un café. Ce qui est à peu près sûr dans cette histoire, c’est qu’on y trouve des chats, beaucoup de chats, car c’est quand même le concept du machin.
Petit rappel du contexte urbano-culturel : nous sommes à Tôkyô, mégapole de 13 millions d’habitants, où on peut louer dans certains quartiers un luxueux 15m² pour la très modique somme de 200000¥ par mois (parce que vous êtes des amis, je vous le fais à 1700€). A Tôkyô sans doute plus qu’ailleurs, l’espace c’est donc le luxe.

Ensuite, on ajoute la culture, les manières japonaises, concept récurrent, qui entre autre, interdit de manière implicite toute nuisance quelle qu’elle soit envers ses collègues, ses voisins, la société japonaise, etc.
Combinez ces deux aspects, et il devient très difficile d’avoir un animal de compagnie, pour peut que celui-ci puisse faire un peu de bruit, où un appartement quelque peu spacieux.
Avoir un chat ou un chien est donc réservé aux propriétaires de maison, et cela constitue en soit un signe extérieur de richesse.

Mais alors que faire ? Parce qu’un chat c’est trop 可愛い (mignon), on ne peut pas humainement vivre sans avoir un chat (pour les membres du CCC, remplacez « chat » par « chien » dans tout l’article, et nous prenez pas la tête). Et pour résoudre ce problème fondamental que se pose l’Homme moderne, ces génies que sont les japonais ont inventé les 猫カフェ : les cafés à chats.

Mais alors c’est quoi ces cafés, qui ne sont pas des cafés, on ne comprend décidément rien à ces japonais. Et bien, les premières versions devaient bien avoir comme cœur de métier le café, dans le sens où initialement il s’agissait d’endroits où l’on venait pour boire commander un breuvage, et accessoirement caresser des chats qui se trouvent sur place par le plus grand des hasards. On obtient aisément, en dérivant ce concept, les Maid Café, les Cosplay Café, et autres.

Seulement, l’idée se s’est pas arrêtée là pour les 猫カフェ ; on s’est dit, bon en fait les gens ne viennent clairement pas ici pour prendre un café, donc on supprime le mobilier superflu, qui ne sert finalement à rien, on remplace par des meubles sympas façon Ikea, pour créer un espace conviviale, et conçu pour pousser les occupants à se rapprocher du sol et ainsi profiter confortablement de l’attraction principale que sont les chats. Les boissons, petits biscuits et autres collations deviennent donc secondaires, et sont par conséquent gratuits et à volonté. Seul le temps passé dans l’endroit est payant.

Vous obtenez un endroit où l’on peut profiter à volonté de tous les avantages des chats, sans avoir les inconvénients ou être frustré par les impossibilités techniques liées à son logement.
Mais où diable s’arrêteront-donc ces nippons, ces maîtres dans l’art d’amuser la plèbe ?

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細かい事って一体どういう意味だろう?具体的に、これはフランスと東京の毎日の生活の中で、気がついた細かい違いであって、和仏の文化の大きな違いではないという事である。前の記事が日本人に発見したので、今度出来れば私の単純な日本語でその違いを説明させて頂きます。日本人の皆さん、何か質問があったら、遠慮うせずにお聞き願います。宜しくお願いします。

Second volet sur les détails qui différencient la vie à Toulouse de la vie à Tôkyô. Plus le temps passe, et plus il devient difficile de remarquer ces détails, tant ils font partie de mon environnement de tous les jours, et qu’on ne voit plus les détails d’un tableau, si on est trop près de celui-ci.
Le premier opus des 細かい事 (détails mineurs) avait été remarqué par le site japonais Searchina qui regroupe entre autres, les points de vue des étrangers vivants au Japon ; ce qui génère depuis du trafic composé de japonais curieux de la vision qu’a le Monde sur leur pays. Je vais donc cette fois ajouter agrémenter mon article d’explications de textes, dans mon très modeste japonais, à destination de cette population de lecteurs.

● Il y a toujours de la place dans un métro japonais, il suffit juste de pousser.
日本の地下鉄の電車で、押したら必ず乗られる。普段、電車を待っている時、フランス人は混んでいる電車を見たら、「まあ、どうも入る空間がないようだ。なので、次にしよう」とすぐ考えている。

● On trouve du chocolat au melon, des yaourts au légumes, du pain de mie au sirop d’érable. 
メロンの味のチョコレートや野菜のヨーグルト等の食べ物が食べられる。その食べ物の味はフランス人にとって面白いものである。特に、フランスではヨーグルトはデザートとして、必ず甘い味がするべきである。

● Les japonais ne sont pas grands, mais les bains sont immenses, et il y a de la place pour les jambes dans les trains. 
フランス人と比べたら、日本人の背の高さは言うでもなく低い。しかし、なぜか電車の席や風呂等はフランスのより広い。背が高いの私にとって理解出来なく、不思議なことである。

● Les lignes de métro et de JR ont des vrais noms, et pas des numéros ou des lettres (en réalité les lignes de métros ont aussi des numéros mais personne ne les utilisent, à part peut être les étrangers). Par exemple la 東西線 (littéralement la ligne Est-Ouest), dont le nom donne une indication sur le tracé de la ligne. 
フランスの地下鉄は数字やアルファベットの字と呼ばれている。しかし、その名前だけで、どこからどこまでの線なのだろうか分からなく、たまには不便である。一方、東京の地下鉄の「南北線」に乗ったら、その線の名前だけですぐその線に関しての情報が分かる。

● A Tokyo, sur les trottoirs de toutes les grandes rues, ainsi que les gares et stations de métro ont une ligne jaune de 20 centimètres de largeur au sol, avec un motif en relief, qui permet aux aveugles de se déplacer dans la ville.
東京での広い道路の歩道や駅等必ず盲人のため黄色い線がある。こんな事はフランスにはほとんどない。ある日、フランスへ行った日本人の友達は「じゃ、フランスの盲人はどうするの」と質問された。「正直、私も分からない」と答えた。。。

● Il est interdit de fumer en marchant dans la rue. Mais il reste des wagons fumeurs dans les trains et des coins fumeurs dans les restaurants.
東京では、道でたばこを吸いながら、歩いては禁止されている。しかし、電車やレストランに喫煙の空間はまだ残っている。一方、フランスで道で歩いたら、たばこを吸っても問題無し。ですが、電車もレストランも全部禁煙である。

● Ce ne sont pas des pigeons qu’ont trouve en ville, mais plutôt des corbeaux. 
ヨーロッパの町と言えば、鳩である。一方、日本の町なら、烏である。

● Les japonais n’ont souvent qu’une seule clé à leur porte clé.
一般的に、日本人は、特に東京人は鍵を一個しか持っていない。逆に、フランス人は沢山の鍵を持っている。恐らくその理由は、説明しなくても、日本はフランスより安全な国だからである。なので、フランス人は様々な場所のドアに鍵を掛けなければならない。この現像に伴って、持っている鍵の数が増えてきた。

● Il est très courant de payer ses courses, voir son bentô de 500¥ avec un billet de 10000¥ (dans les 90€). 
日本人は1万円札をよく利用している。そんな高い札を使うのはフランス人によって驚くことである。なぜならフランスでは、人々は札ではなくて、キャッシュカードの方を利用している。特に、キャッシュカードは安全で、便利だから(お釣りがないから)、高い札を使わないようにしている。

● Dans pas mal de restaurants de cuisine typique japonaise しゃぶしゃぶ, もんじゃ焼き, on se cuisine soit même son repas avec les ingrédients fournis par le restaurant.
しゃぶしゃぶやもんじゃ焼き等の伝統的な日本料理のレストランで、自分の料理を作らなければならないという事である。フランスのレストランのイメージと異なる。なぜなら、フランスではレストランと言う場所は何もせずに食事するべきな所である。なので、レストランへ行き、自分の料理を作るのはフランス人にとって妙な事である。

A suivre …
続く。。。

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お正月 (oshôgatsu) est le nom du nouvel an au Japon, jour très important dans la tradition nippone, l’équivalent en terme de symbole familiale de Noël en Occident.
Durant cette période, les japonais vont prendre des congés (parmi les très rares qu’ils ont et qu’ils prennent !!) pour rejoindre leur famille aux quatre coins du Japon.
Le rituel commence par le grand ménage dans la maison, la semaine précédant le 1er janvier. Une fois celui-ci terminé, on disposera une sorte d’ornement composé d’un morceau de bambou, de branches de sapin et de prunier devant l’entrée de la maison, à simple but décoratif (enfin je crois, je suis encore en phase de recherche sur ce point …).

Les préparatifs du jour de l’an se font aussi la semaine précédent celui-ci, préparations essentiellement centrées sur le repas du 1er janvier, repas traditionnel appelé
おせち料理 (osenchi-ryôri), dont la composition est très complexe (un lien pour les experts qui veulent en savoir plus). Le préparation de ce repas demande beaucoup de temps, la femme de la maison s’y prend donc à l’avance de manière à ne rien avoir à faire le 元旦 (jour de l’an). Des amis me racontaient même que les japonais ont de nos jours, pour des raisons de simplicité, tendance à le commander (même si cela revient bien plus cher) plutôt que de le faire eux même.

Le 31 décembre, les familles se retrouvent donc pour passer la soirée ensemble, devant la télévision, ou éventuellement sortirons pour participer aux cérémonies et décomptes qui sont proposés dans les temples. Ici le décompte du temple 増上寺 en bas de la Tokyo Tower, sans doute le plus grand de Tokyo, où tous les ans est organisé à minuit un lâcher de ballons sur lesquels les japonais ont écrits leurs vœux pour la nouvelle année.

La vraie fête se situe d’avantage le 1er janvier, où les japonais se lève avant l’aube pour se rendre au temple du coin pour le premier lever de soleil de l’année. Le 浅草寺 (Sensô-ji : temple d’Asakusa, Ndlr) ainsi que le 明治神社 (Meiji-jinja) sont alors pris d’assaut par la population tokyoïte.
De retour à la maison, il est le moment de manger le repas dantesque tant escompté. Le reste de la journée sera assez calme, pas d’échange de cadeaux, seuls les enfants reçoivent les お年玉 (otoshidama), de l’argent des parents, grands parents et oncles et tantes, qu’ils utiliseront à bon escient (ou pas). (Merci Julie pour la photo de la Tokyo Tower.)
Certains iront dans la journée ou le lendemain, suivant les endroits, acheter un 福袋 (fukubukuro) : sac surprise qui coûte entre 5000 et 10000¥, et dont le contenu varie suivant le thème du sac : vêtements, jeux vidéos, … Les japonais peuvent s’aligner des heures pour acheter l’un de ses sacs dont la marchandise est réputée valoir plus que le prix payé pour acquérir ledit sac. Si le contenu n’est guère à votre goût, vous pouvez tenter de l’échanger avec d’autres personnes, comme c’est le cas sur cette photo devant le célèbre Shibuya 109.

Enfin, le 2 janvier est l’un des deux jours de l’année (avec le 23 décembre, le jour de l’anniversaire de l’Empereur, Ndlr) où l’on peut visiter le jardin intérieur du Palais Impérial. L’Empereur fait même une apparition pour faire part de ses vœux pour la nouvelle année au peuple japonais.

明けましておめでとうございます!Une Bonne Année 2011 à vous les amis.

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Six mois passés sur cette autre planète. Je vous épargne les grands clichés de chocs culturels Extrême-Orient/Occident, aujourd’hui je vous propose plutôt quelques différences anecdotiques entre la France et le Japon, que mon souci du détail légendaire (ou en passe de le devenir) a pu noter.

● On peut marcher dans la rue en regardant le ciel (le Japon est tellement propre qu’on pourrait bouffer par terre).
● Il n’y a pas de bruits de couverts dans les restaurants (les restaurants asiatiques bien sûr, qui sont en majorité ici, il faut le dire).
● Les gens ne s’étonnent pas de choses extravagantes, ils n’y font même plus attention en fait.
● Il y a 5 poubelles dans chaque maison, avec pour chacune un jour de ramassage spécifique : le papier/plastique, les bouteilles en plastique, les cannettes en aluminium, et le reste qui brûle, et le reste qui ne brûle pas (verre, métal).
● On peut traverser quand le feu piéton est vert (ici on dit « bleu » d’ailleurs, alors que le bonhomme est bien vert …), sans risquer sa vie.
● Les gens ne traversent presque pas quand le feu piéton est rouge.
● Pas besoin d’attacher son vélo quand on le laisse pour faire ses courses au supermarché du coin.
● Quand t’as raté le facteur parce que tu bossais, tu peux demander sur internet une relivraison le soir même entre 19h et 21h ou un autre jour (week-end compris) avec des créneaux de 2h.
● Les boites aux lettres sont sommaires, et n’ont pas de clé.
● Les gens ont toujours leur téléphone en vibreur et ne répondent pas au téléphone dans le train ou le métro.
● Il y a des publicités vivantes dans la rue.
● Les gens aiment s’aligner pour attendre quelque chose.
● On n’a pas besoin de s’arrêter de marcher pour passer les portiques du métro.
● Les fruits sont vendus à l’unité et non au poids.
● Dans les konbinis (petite supérette) il y a une machine qui permet d’imprimer un document PDF qu’on a amené sur une clé USB.
● Les machines à laver lavent à froid, et prennent 30 minutes maximum.
● Le soleil se couche à 16h30 en hiver.
● On peut payer ses factures et ses impôts dans un konbini.
● On peut s’entendre dire « T’as oublié d’éteindre la cuvette des toilettes », car la cuvette des toilettes est chauffante.

A suivre …

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En ce dimanche 5 décembre avait lieu le 日本語能力試験 (Nihongonôryokushiken) aussi connu sous le nom de JLPT (Japan Language Proficiency Test) qui se décline en 5 niveaux (le niveau 1 étant le plus difficile) et permet de certifier du niveau théorique en langue japonaise d’une personne.

Pourquoi passer cet examen ? Dont l’inscription coûte quand même au passage 5500¥. Et bien parce que c’est bien d’avoir un objectif quantifié quand on étudie quelque chose. Par objectif, j’entends quelque chose de plus précis que « je veux pouvoir parler et écrire en japonais », pour cela un examen est un excellent guide, puisqu’il a un programme bien défini, des ouvrages de référence, etc. A noter qu’avec les quelques deniers offerts lors de l’examen blanc (qui ne sont pas donnés à tout le monde bien sûr), l’examen revient à 3500¥.

Au mois de septembre, il y a trois mois de cela, je me donnai donc comme objectif de passer le 3級 ou N3. L’examen est un QCM composé de plusieurs parties, qui varient suivant les niveaux, et dure au total une après-midi. Le N3 est pour sa part composé de trois parties, la première portant sur la connaissance de la langue 言語知識 (Kanji et vocabulaire 文字 et 語彙), la seconde encore sur la connaissance de la langue ainsi que sur la grammaire 文法 et la compréhension écrite 読解, et enfin d’une partie compréhension orale 聴解.

La préparation s’est principalement faite à l’école, avec les cours de grammaire et de kanjis, et bien sur le fait que l’intégralité du cours est en japonais. Ajouter le fait que mes camarades de classes sont pour la plupart asiatiques, et que le meilleur moyen de communiquer avec eux est par conséquent le japonais.
J’ai complété cette préparation avec une couche supplémentaire d’apprentissage de kanjis grâce à un bouquin qui va bien, destiné aux candidats au N3 (d’où l’intérêt une fois de plus d’avoir un périmètre définie, car apprendre 2000 kanjis (objectif du N1) en autodidacte sans méthode, ni périmètre ou guide est une activité qui, étant donné l’ampleur de la tâche, doit probablement rendre tout simplement fou).

Enfin, la touche ultime est tout simplement de vivre dans le pays. Chaque jour est un entrainement permanent, entre ce qu’on entend dans les trains et les supermarchés, mais surtout les kanjis qui sont omniprésents dans notre environnement, et qui font que le fait même de se balader dans Tôkyô constitue un entrainement à la lecture.
Et ce sans doute bien plus qu’en France pour un étranger apprenant le français, car ici les publicités dans les métros sont nombreuses et assez verbeuses, et contrairement au métro français ou les noms des stations sont des noms propres et n’ont souvent pas de sens, ici tous les noms proposes sont écrits avec des Kanjis et ont donc un sens, qu’on s’amuse joyeusement à essayer de se rappeler.
Ajouter enfin à ça la communication avec l’habitant, et on comprend pourquoi le taux de réussite de l’examen est bien supérieur pour les candidats résidant au Japon que pour les autres.

Mon impression sur l’examen : elle est mitigée. Autant la partie compréhension orale était d’une simplicité telle que je suis quasiment sur d’avoir à faire à un serial killer plus de 95%, la partie vocabulaire/Kanji devrait être pas mal, autant la compréhension écrite était affreusement longue. Avec ses nombreux textes d’un page chacun et seulement deux ou trois questions sur chaque, questions assez précises, sur le sens d’une phrase, le sentiment de l’auteur … Qui fait qu’au final, lorsque le temps m’a manqué, j’ai commencé à lire en diagonale, et j’ai pu commencer à percevoir la puissance des kanjis dans le processus de lecture, même si avec mon très humble niveau, je n’ai au final pas compris grand chose de ce que je lisais … Mais bon, il n’y a pas de pénalité si on se trompe sur une réponse, donc le hasard vaut mieux que rien faute de temps.

Pour la petite histoire, l’avant veille de l’examen, le temps s’étant trouvé incroyablement doux, un 19° à l’ombre, j’en profitai pour passer ma dernière après midi de révision dans le parc 哲学堂公園 (Testugakudou-Kouen) à une quinzaine de minutes de marche de l’appartement. Ce nom signifie littéralement le parc « du hall du philosophe », un endroit tout trouvé pour une dernière révision. C’est là-même que j’ai prises les photos de cet article.
Je tombai sur un chat pas farouche (décidément les parcs sont des repaires à chats au Japon), et un japonais qui m’aborda :
« Bonjour. C’est à vous ce chat ?
– Bonjour. Du tout, ce doit être le chat du parc.
– Il est beau, tout blanc. Mais dites moi, vous ne seriez pas français par hasard ?
– Si, mais comment savez-vous ça ??? »
Et il m’expliqua alors qu’il avait déjà été en France pour son travail, et que les français ont un accent particulier. Cela dit, les anglophones ont un accent tout à fait remarquable lorsqu’ils parlent japonais (comme quand ils parlent français), donc n’ayant pas cet accent là, le français devenait de suite statistiquement assez viable comme proposition.

Résultat de l’examen dans 2 mois, Wait and See …

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C‘est un samedi de fin novembre, le temps est clair, mais malgré cela il faut encore très doux en journée (un très apprécié 17°C à midi), très agréable pour se balader dans les parcs, qui, en cette saison, proposent un spectacle magnifique : les 紅葉 (momiji) terme faisant référence au changement de couleur des feuilles des arbres à l’automne.

Les japonais sont des gens qui semblent aimer énormément la nature, pour cause sans doute le folklore très présent et varié de ce pays, avec ses multiples festivals et célébrations populaires, parmi lesquelles ont trouve le 花見 (hanami) au printemps, avec les cerisiers en fleurs, et le
もみじ (momiji) en automne.


Dans un souci de précision typiquement japonais, des cartes du Japon indiquant la progression des momiji durant l’automne sont même disponibles sur internet. Pour les curieux.

Au programme donc, petite balade dans le parc de 小石川後楽園 (Koishikawa-Korakuen) qui jouxte le Tôkyô Dome (immense salle de concert située en plein Tôkyô). Pour les balades le week-end, si on veut profiter du soleil, il faut penser à ne pas trop faire trainer la grasse-mat’ le matin, car rappelons-le, le soleil se couche à 16h30 en cette saison.

Sur place, de nombreux japonais de tous âges sont là pour admirer le spectacle naturel. A l’entrée et dans le parc ont été installés pour l’occasion quelques petits stands proposant boissons chaudes et friandises pour faire une pause au soleil au milieu de la promenade.
L’atmosphère est légère, les gens sont détendues, un moment paisible ou on n’oublierait presque qu’on est au beau milieu de l’une des plus grandes mégalopoles au monde.

Nous amis experts en arbres reconnaitront sur les clichés le célèbre 以呂波紅葉 (irohamomiji ou érable du Japon comme on les appelle en France) qui comme son nom le suggère, signifie littéralement comparaison-épine-vague-pourpre-feuille. Pour l’histoire des feuilles pourpres je vois à-peu-près, pour le reste, s’il y a des experts en Kanjis dans la salle, c’est le moment d’user de votre savoir millénaire 宜しくお願い致します m(__)m.

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日本語って何ですか? Je vous propose aujourd’hui une petite introduction simpliste sur la langue japonaise, histoire d’éclaircir un tout petit peu, pour les néophytes, les caractères bizarres qui ponctuent certains de mes articles.

Tout d’abord l’écriture japonaise est composée de 3 alphabets : 2 syllabaires
ひらがな (hiragana) et カタカナ (katakana), auquel on ajoute l’alphabet latin, utilisé pour les étrangers ; et un jeu de caractères chinois : les 漢字 (kanji).

Commençons par le plus simple : les Hiragana et les Katakana sont deux alphabets syllabaires qui contiennent strictement les mêmes sons, mais dont l’écriture est différente. La différence d’utilisation entre les deux alphabets se situe au niveau des mots que l’on écrit ; s’il s’agit d’un mot venant d’une langue étrangère (comme knife, taxi, et de manière générale les noms des pays et villes des pays n’utilisant pas les kanjis), il s’écrira en katakana, et dans tous les autres cas, on utilisera les kanjis et les hiragana.

Si on s’en tenait aux deux alphabets syllabaires, ça nous ferait du 92 caractères à apprendre et c’est mare. Si j’étais chef d’escadrille, et que les japonais mangeaient avec des couteaux et des fourchettes, c’est probablement comme ça que ça marcherait.
La réalité est autre, car dans la vraie vie, il y a les kanjis.
Les kanjis, ou caractères ou idéogrammes chinois comme on les appelle en France, peuvent se définir par (que les puristes m’excusent les simplifications impardonnables que je vais faire à partir d’ici, je me ferais seppuku à la fin de l’article pour compenser l’immense affront que je leur fais) un ou plusieurs sens (ou idée), un certain nombre de trais et de compostants élémentaires (appelés clés et radicaux), un ordre de tracé de ces traits, et deux prononciations : 訓 kun et 音 on , respectivement utilisées lorsque le kanji est tout seul dans un mot, ou s’il y a plusieurs kanjis pour former ce mot (avec un lot d’exceptions à cette règle bien sûr). Une illustration classique est le kanji 車 qui se prononce kuruma lorsqu’il est seul et signifie voiture, et sha lorsqu’il est utilisé avec d’autres kanjis comme dans 電車, le mot ainsi formé est la somme des sens des deux kanjis, ici une voiture + électrique, autrement dit un train. Oui, en réalité le sens de mots composés de plusieurs kanjis n’est pas toujours tout à fait trivial à trouver, même en sachant le sens de chacun des kanjis prit séparément.

Mais alors combien ? Le ministère de l’éducation nationale japonaise a établi une liste 1945 kanjis d’usage courant appelés 常用漢字 (jôyô kanji). Les japonais apprennent leurs 1000 premiers kanjis en 6 ans à l’école primaires (6-11 ans). Ils apprennent ensuite le reste des kanjis d’usage courant avant leur sortie du secondaire, c’est à dire la fin du lycée, soit un millier d’autres kanjis en 6 ans.

Après ça, encore un petit millier de kanjis (une paille) à apprendre par soi-même (il y en a un peu plus, je vous le laisse quand même ?), et on a la niveau d’un japonais normal, on peut lire le journal et des romans sans souci.

La bonne nouvelle c’est que tout mot qui peut s’écrire avec un ou plusieurs kanjis peut s’écrire en hiragana, ce qui fait qu’on peut savoir écrire un mot, mais pas savoir le lire dans un journal par exemple. L’autre bonne nouvelle, c’est que les kanjis peu courant (autre que les 1945 courants en fait) sont presque systématiquement accompagnés de leur prononciation en hiragana.

Une fois résolu ce petit détails technique de la lecture, la langue japonaise est somme toute assez simple (du moins ce que j’en ai vu jusque là). Conjugaison presque inexistante, grammaire composée de règles assez simples qui sont respectées dans 97% des cas (alors qu’en français on doit être à 17-18% à tout casser).
La réelle subtilité de la langue n’est finalement pas un problème de grammaire, mais un problème de culture.
En effet, les verbes japonais peuvent se décliner suivant le degrés hiérarchique de la personne à qui l’on s’adresse. Là où le français possède cette subtilité entre le vouvoiement et le tutoiement, le japonais est composé d’une gymnastique de la langue similaire, mais à n degrés.
Le degrés ultime de politesse étant même doublement subtile, dans le sens où l’on emploiera un langage appelé 尊敬語 (sonkeigo : je vous respecte) lorsqu’on parlera de son interlocuteur, mais on utilisera un autre langage 謙譲語 (kenjougo : je suis humble et modeste) en parlant de soi. On peut ainsi se retrouver avec le même verbe (littéralement le même sens, j’entends) mais qui prendra des formes totalement différentes.
Si on transposait ça en français, ce serait un peu comme on si, en plus de vouvoyer quelqu’un d’important, on se vouvoyait soi-même lorsqu’on parle de soi à cette personne, et que la conjugaison des verbes étaient alors différente (relisez donc cette phrase une ou deux fois, je ne suis moi-même pas sur de la comprendre).

Et c’est là que ça devient intéressant (ou compliqué, suivant votre école), car vous avez déjà essayé d’expliquer à un anglais quand est-ce qu’on emploie le tutoiement et le vouvoiement en français ? Et beh là c’est pire. Ce qui fait que, posant la question aux japonais qui sont dans le coins, souvent la réponse est « さあ », un idiome qu’on peut traduire par « tu m’en poses en bonne là ». Mais au final, ça n’a pas l’air de gêner plus que ça les gens, et la fête continue donc bon … « Tais-toi et nage ».

Pour la petite histoire, aujourd’hui j’ai passé le 模擬日本語能力試験3級 aussi appelé JLPT3 (test d’aptitude en langue japonaise niveau 3), mais en version examen blanc (le vrai examen étant le 5 décembre prochain).
Ma foie, c’était pas de la tarte, mais bon on reçoit 2000¥ pour participer à cet examen blanc (oui, ici on te paye pour passer des examens blancs). En plus un beau billet de 2000¥, je savais même pas que ça existait les billets de 2000¥ …

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